découvrez une expérience coûteuse qui a échoué en 1993

26 septembre 1991.

Huit personnes sont placées à l’intérieur d’un dôme de verre et d’acier où ont été recréés différents écosystèmes de la planète.

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L'objectif serait d'y rester deux ans, sans accès à l'humanité, en simulant l'expérience de ce qui serait une colonie autonome en dehors de la Terre. Un sujet très d’actualité aujourd’hui, lorsqu’on évoque la colonisation de Mars.

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L'espace faisait 1,27 hectare (soit plus ou moins un terrain et demi de football), créé en plein désert, dans la petite ville d'Oracle, à 50 minutes de Tucson, en Arizona (USA).

Imaginez un endroit avec une mini savane, une mini forêt tropicale et un mini océan avec des centaines de récifs coralliens. Sans oublier les plantations de riz, de haricots, de blé, de bananes et même de café ! Au total, 3 800 espèces de plantes et d'animaux ont été placées à l'intérieur aux côtés des 4 hommes et 4 femmes.

L’investissement a été très lourd : environ 200 millions de dollars et le résultat a été… le pire possible.

Qu'est ce qui ne s'est pas bien passé?

Presque tout.

Pour commencer, l'idée d'être piégée pendant 2 ans s'est effondrée en deux semaines, lorsque l'une des occupants, Jane Poynter, a perdu le bout d'un de ses doigts en récoltant du riz. Le médecin du groupe a même tenté de procéder à l'opération, mais a déclaré qu'elle avait besoin d'une procédure plus complexe.

Il quitta le dôme et revint quelques heures plus tard, avec des fournitures qui ne faisaient pas partie du stock initial, brisant ainsi l'un des objectifs de l'expérience...

Image : Jason Finn/Shutterstock

En quelques mois, les plantations ont commencé à mourir et d’autres n’étaient plus aussi productives. Tous les participants ont perdu du poids. Parfois, pour vous donner une idée, le menu se composait simplement de salade de betterave, de soupe de betterave et de betterave nature.

Sur les 25 espèces d'animaux capturées, 19 ont disparu, y compris les pollinisateurs (colibris et abeilles), aggravant encore les problèmes agricoles.

Parmi les survivants, il n'y avait que des parasites. Les cafards et les fourmis ont envahi le dôme. Ils ont envahi les plantations, les chambres, bref, presque tous les espaces !

Pire encore, en janvier 1993, alors qu'il restait neuf mois avant la fin de l'expérience, les niveaux d'oxygène sont tombés à environ 15 pour cent (l'équivalent de vivre à 3 660 mètres d'altitude) et personne n'a pu expliquer pourquoi. Ce n’est que plus tard qu’ils ont découvert qu’une bactérie présente dans le sol et qui consommait le gaz était à blâmer.

Dans toutes ces conditions défavorables, les participants ont commencé à se battre entre eux et ont fini par accepter davantage d'aide extérieure, ce qui a encore plus nui au projet scientifique.

Qu’est-ce qui s’est terminé ?

  • Au final, l’expérience a duré 2 ans, mais a eu un résultat bien en deçà des attentes.
  • En 1994, une deuxième expédition retourna à l'intérieur de Biosphère 2, mais fut annulée avant la fin de la mission.
  • Il est intéressant de noter que la personne qui a pris le commandement de cette deuxième mission était l’investisseur Steve Bannon, alors passionné de sciences.
  • Aujourd’hui, il est devenu stratège de l’ancien président américain Donald Trump, est un négationniste radical et a également été condamné par la justice américaine.
  • Malgré son échec initial, Biosphère 2 a connu une fin légèrement plus heureuse que Bannon.
  • En 2007, il a été intégré à l’Université d’Arizona, après une période de crise au cours de laquelle il a failli être démoli.
  • L’espace est désormais devenu un laboratoire de recherche, mais où les gens ne font que travailler et non vivre.
  • Au total, 12 institutions mènent des études dans Biosphère 2.
  • L’Université Johns Hopkins, par exemple, participe à une expérience de trois ans visant à tester une nouvelle théorie sur la durée pendant laquelle l’eau reste sur les pentes.
  • Oh oui! Et l’endroit s’appelait Biosphère 2 parce que 1 serait la planète Terre elle-même… Alors d’accord…

Les informations proviennent d’IFL Science.

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Frédéric Villeroux

Je partage non seulement la culture culinaire à travers mes mots, mais aussi, je mets en avant les différentes propositions de recettes les plus délicieuses et les astuces pratiques en termes de cuisine. Pour qu’il n’y ait aucune redondance dans les informations que je communique aux lecteurs, je me base sur la rédaction d’article de cuisine, à la pointe de la modernité. Chaque sujet traité sera ainsi de tendance et de nouvelles idées seront mises en ligne au quotidien.

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