Mobilisation à Bruxelles contre la politique agricole

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Des centaines d'agriculteurs sont arrivés à Bruxelles pour protester contre la politique agricole de l'Union européenne. Ce jeudi 1er aura lieu une réunion extraordinaire du Conseil européen pour discuter de la crise politique (causée par la guerre Uranie-Russie) et de la situation économique en Europe.

Les conducteurs de tracteurs sont entrés dans la ville de manière organisée dans plusieurs directions, accompagnés par la police, et bloquent désormais certaines autoroutes de la capitale belge. Parmi eux figurent à la fois des agriculteurs belges et leurs collègues des pays voisins. Beaucoup s’attendent à rester à Bruxelles plus d’une journée.

La police a bloqué l'entrée du bâtiment du Parlement européen. Les manifestants et les autorités agissent pacifiquement tandis que la police tente d'éteindre les incendies. Un agriculteur qui a participé à la manifestation a déclaré à RIA Novosti que les manifestants ne recouriraient pas à la violence et qu'ils attendaient une réponse des dirigeants européens présents au sommet.

Plusieurs rues proches du quartier européen de Bruxelles sont encombrées de tracteurs et de camions, dont beaucoup déchargent eux-mêmes du foin sur les routes. Certains manifestants exposent même leurs marchandises dans les rues.

Le Premier ministre belge Alexander De Croo a déclaré que les dirigeants de l'UE devraient inclure la question des manifestations massives des agriculteurs à travers le bloc à l'ordre du jour des discussions du sommet du Conseil européen, car les revendications des manifestants étaient en partie légitimes.

Parallèlement, la police bruxelloise a enregistré l'arrivée de 1.300 tracteurs dans la capitale belge, rassemblés pour participer à des manifestations contre la politique agricole de l'UE en plein Conseil européen qui se tient dans le bloc.

"Décompte officiel bruxellois : 1.300 tracteurs", a indiqué la police sur X.

Outre la Belgique, les protestations des agriculteurs ont déjà provoqué des perturbations en France, en Allemagne, en Italie, en Pologne, en Roumanie et aux Pays-Bas. Lundi, le président français Emmanuel Macron a exhorté la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, à suspendre le cycle actuel de négociations commerciales avec le bloc commercial sud-américain Mercosur, au milieu des manifestations, ont rapporté les médias.

Toutefois, mardi, le porte-parole de la Commission européenne, Eric Mamer, a déclaré que la Commission n'avait pas suspendu les négociations avec le Mercosur et qu'elle continuerait à œuvrer en faveur d'un accord répondant aux objectifs de durabilité de l'UE et prenant en compte les préoccupations du bloc en matière agricole.