Quelle superficie de l’océan pouvons-nous cartographier ?

Couvrant la quasi-totalité de la surface de notre planète, les océans représentent une part plus que considérable de la Terre. Abritant des millions d’espèces d’animaux et de plantes, ces vastes étendues d’eau restent encore un mystère pour les humains. Mais quelle partie des fonds marins a déjà été cartographiée ?

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Les termes « océan » et « mer » sont souvent utilisés pour décrire de grandes étendues d’eau, mais leurs différences résident principalement dans leur taille, leur profondeur et leur situation géographique. Les océans représentent les plus grandes étendues aquatiques de la planète, caractérisés par leur immensité, leur profondeur importante et leur rôle vital dans la régulation du climat mondial.

En revanche, les mers sont des étendues d’eau plus petites, souvent partiellement entourées de terres, comme la mer Méditerranée ou la mer du Nord. Les mers peuvent être reliées à un océan ou être partiellement isolées, variant en profondeur et en étendue.

Les océans, vastes étendues bleues qui couvrent environ 71 % de la surface terrestre, représentent une composante essentielle et dynamique de notre planète. Il existe cinq grands océans sur Terre : le Pacifique, l'Atlantique, l'Indien, l'Antarctique et l'Arctique.

Ensemble, ces plans d’eau façonnent non seulement le climat mondial, mais abritent également des millions d’espèces d’animaux, d’algues et de plantes. L'océan Pacifique, le plus grand de tous, contribue de manière significative à cette couverture, représentant plus d'un tiers de la superficie océanique totale.

Cependant, explorer les vastes environnements sous-marins reste un défi. Alors que l’humanité s’aventure dans des environnements aussi divers que les paysages glacés de l’Antarctique et la surface impitoyable de la Lune, les profondeurs de l’océan restent une terre pleine de mystères sous notre nez.

Le poisson-dragon est l'une des créatures qui vivent dans la fosse des Mariannes (Crédit : Diego Grandi/Shutterstock.com)

La question de savoir quelle superficie d’océan nous avons réellement explorée dépend de la définition du terme « exploitation ». La première étape de ce processus est la cartographie, c'est-à-dire la représentation graphique de la forme des fonds marins. À la mi-2023, seulement environ un quart des fonds marins avait été cartographié avec des données à haute résolution. Nous n'avons toujours pas de carte complète de notre planète.

La technique la plus couramment utilisée pour cartographier les fonds marins implique l’utilisation d’un sonar. Instruments qui calculent les formes du fond océanique à l’aide d’ondes sonores. Dans les zones moins profondes, des satellites et des techniques telles que le LiDAR, qui utilise des lasers pour les mesures, sont également utilisés.

Cependant, pour chercher plus de réponses sur ce qui existe au fond de la mer, il est nécessaire d’aller plus profondément, littéralement. La prochaine étape de l'exploration, qui consiste à observer directement les fonds marins, et pour cela les chercheurs doivent affronter le cauchemar de la pression sous-marine.

La pression au fond de l’océan Pacifique, par exemple, notamment dans les zones les plus profondes comme la fosse des Mariannes, est mesurée en termes d’atmosphères. À une profondeur d'environ 10 994 mètres dans Challenger Deep, la pression atteint environ 1 086 atmosphères.

Malgré cela, les chercheurs et les drones submersibles explorent les profondeurs des océans du monde entier, mais cette exploration visuelle ne représente encore qu’une infime fraction des fonds marins.

Comprendre ce qui existe dans nos océans est crucial pour la survie de l’humanité en tant qu’espèce. L’exploration continue de ces territoires inexplorés promet de révéler davantage de secrets et de contribuer à une gestion plus efficace des ressources marines.